1. Accueil
  2. Pathologie
  3. Maladies & Symptômes
  4. Quels sont les symptômes des calculs urinaires et quels traitements peuvent être proposés?
Retour

Quels sont les symptômes des calculs urinaires et quels traitements peuvent être proposés?

LES COLIQUES NÉPHRÉTIQUES:

  • LES SYMPTOMES
Le principal symptôme est la douleur est brutale et intense, lombaire  avec une irradiation antérieure et descendante vers la fosse iliaque et les organes génitaux externes, sans position antalgique, sans facteur déclenchant ou aggravant. 

Elle peut être associée à des troubles digestifs, à des signes urinaires (pollakiurie, dysurie ou gêne vésicale), une agitation, une anxiété.

Dans 9 cas sur 10, la colique néphrétique est liée à un calcul urinaire. 
Lorsque la cause est lithiasique, les coliques néphrétiques surviennent plus chez les hommes.
Les facteurs favorisant de la formation de calcul sont le surpoids, le diabète, le mauvais équilibre alimentaire (syndrome métabolique).

  • DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
- Urologiques: pyélonéphrite aiguë, les tumeurs des voies urinaires, l'infarctus rénal.
- Autres: anévrisme de l'aorte abdominale, ulcère de l'estomac, pancréatite, appendicite, torsion d'ovaire, problèmes rhumatologiques.

  • QUELS EXAMENS RÉALISÉS?
Des examens radiologiques sont nécessaires pour confirmer la colique néphrétique mais aussi pour déterminer le traitement le plus adapté.

- La radiographie d'abdomen sans préparation (ASP), est une radiographie de l’abdomen sans produit de contraste, recherche un calcul radio-opaque.
- L'échographie peut retrouver des signes indirects comme une dilatation des cavités rénales témoignant de l'obstruction et parfois visualiser le calcul.
- Le scanner même sans injection d'iode, est l'examen le plus performant puisqu'il visualise les calculs, même de petite taille. Il localise précisément les calculs et permet aussi d'éliminer un autre diagnostic

Des examens biologiques peuvent également être nécessaires.

Le but est de faire cesser rapidement les douleurs.
En première intention, le kétoprofène est aussi efficace et mieux toléré que la morphine. Seuls le kétoprofène et le diclofénac ont l’autorisation de mise sur le marché dans la colique néphrétique, mais le kétoprofène seul a une voie d’administration intra-veineuse, voie rapide d’action et efficace.En cas de contre indication au kétoprofène, on a recours à la morphine.


A MOYEN TERME

Le retour à domicile est préconisé lorsque le calcul a un diamètre inférieur à 10 mm, avec une colique néphrétique simple, avec un anti-inflammatoire non stéroïdien per os pendant 7 jours ou un antalgique de palier 2 pendant la même période.
Le tamisage des urines au travers d’un filtre à café et la conservation du calcul expulsé pour la consultation est préconisé.
L'hydratation et l'alimentation sont normales.

La température doit être surveillée avec une consultation urgente si la température est supérieure à 38 °C, s’il y a présence de frissons, vomissements, malaise, hématurie ou anurie pendant 24 heures.

Une consultation systématique est préconisée entre le troisième et le septième jour.

PRISE EN CHARGE UROLOGIQUE

Une hospitalisation en urologie est nécessaire quand les calculs urétéraux mesurent plus de 10 mm, une probabilité d’expulsion spontanée jugée faible, des douleurs persistantes malgré un traitement bien suivi, la présence d'une insuffisance rénale ou d'un rein unique.

Ces patients peuvent bénéficier de différentes techniques d’ablation ou de fragmentation des lithiases : la lithotripsie extracorporelle par « ondes de choc », ou par endoscopie (voies naturelles).
Nous écrire
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires